Jeudi 4 septembre à 18h15 aura lieu la première d’une série d’expérimentations dansées de l’espace public, ouvertes à tou·tes :
Je maintiens une archive des expérimentations.
J’ai mis en place un forum pour ces expérimentations : tu pourras adresser tes éventuelles questions à experimentations.dansees@framagroupes.org
.
Si tu tu veux être tenu·e au courant de ce projet, je t’invite à t’abonner à ce forum en envoyant un mail vide à sympa@framagroupes.org avec pour objet SUB experimentations.dansees (tu pourras à tout moment t’en désinscrire par un mail vide à la même adresse avec pour objet SIG experimentations.dansees).
J’aime les entrées en bal, la transition du corps social vers le corps dansant. J’arrive comme individu, je choisis ma place sur le plancher, je cesse de faire pour m’accorder à ce qui vient. Cette année, ma résolution est de considérer ce plancher comme celui d’une œuvre collective, le bal, en contraste avec le plancher de l’atelier ou de l’exercice : il ne s’agit plus d’essayer, de tester, mais d’inscrire dans chaque instant le ballet de nos corps comme manifestation définitive de notre être ensemble.
Ce qui vient, c’est l’intention de chacun·e d’ouvrir toutes les portes de ses sensations pour s’écouter et écouter les autres. L’immobilité initiale est vivante et communicative, prise dans un souffle commun comme un même vent qui nous agite comme les feuilles d’un même arbre. Avant la musique, une musique vibrionnante de respirations, d’ancrages, d’élévations, de choses qui lâchent. Lorsque la musique vient, nous sommes prêt·es, pour les danses collectives, pour les danses en couple, pour les compositions collectives.
L’état du bal est rotatoire : je tournoie autour de moi-même, nous tournoyons à deux sur un cerceau dont le centre est le centre imaginaire de notre unité, nous tourbillonnons sur le plateau du bal autour de l’œil du cyclone qui est un radeau en haute mer habité de réchappés. Le tourbillon rejoue à chaque fois la formation du système solaire dont le plateau est l’écliptique : il capte les masses gazeuses, flottantes, pour les entrainer dans un même mouvement. La force principale est centripète et nous maintient dans nos orbites, mais la complexité de notre ballet se manifeste dans la manière dont nous nous perturbons par chaque pas, chaque élancement de nos bras, chaque regard, par tous les liens qui unissent notre magma. Il a une vitesse, une température thermodynamique, une moiteur, une exubérance, une concentration, une joie communes.
Si le bal se présente extérieurement comme une succession de séquences avec chacune sa danse, sa musique, son énergie, ses participant·es qui reconstituent leurs constellations, son entrée en matière, son acmé, sa redescente, je participe intérieurement au soin collectif des transitions, ensemble avec les musicien·nes et les danseur·euses. Ce sont les moments les plus subtils et les plus beaux du bal, dans lesquels notre âme se manifeste vivement. Les instruments de musique, les voix y retrouvent le silence ou une forme de repos dissonant, organique, comme un accordage; les corps aussi. Encore davantage qu’au cœur de chaque séquence, les transitions me dansent, et le bal tout entier me danse.
Que se passe-t-il entre nos corps ? Nous sommes en contact par la peau, les regards, la terre qui nous porte, Nous nous organisons en filaments et carrefours, par ajustements successifs jusqu’à la place qui nous attendait, dans laquelle nous nous insérons comme une main dans un gant. C’est par le désordre que nos corps sont mis en jeu pour (re)constituer cette image finale. C’est par des artifices que nous approchons la vérité de notre humanité. La danse nous élève jusqu’à ce lieu où les différences, les altérités sont toutes accueillies dans le commun du mouvement.
Distribution : Christine Dorion, Jean-Marc Duvernay, Alva Gaudin, François Mignard, Stefan Neuwirth, Enza Villetti.
imprOgrOup propose une performance improvisée
où le corps explorateur, en deçà de la parole et du vouloir,
entre en mouvement par les sens et la perception de la matière qui l’entoure.
Il se laisse envahir par le dehors, se laisse l’accueillir, et résonne à ce qu’il reçoit.
Du 23 février au 2 juin 2025, je poste chaque jour une nouvelle pensée dansée, une nouvelle petite danse des mots au gré de ma pensée.
Installation Te-x TUre-s (étape 2) le 29 juillet 2017.
Composition instantanée, éphémère, les corps résonnent aux mouvements, aux sons, aux matières de notre environnement humain, végétal, minéral…
Avec cet environnement, dans un processus individuel et collectif, nous créons une chorégraphie dans l’immédiateté par le jeu, la rencontre et le laisser advenir, chaque sens à l’écoute.
Des images se font, se défont, des liens se tissent en histoires multiples, métamorphoses du lieu en empreintes-mémoires. Issues du mouvement s’installent peu à peu l’immobilité, la trace, la suspension, la présence.
Si vous êtes intéressé·e·s ou encore dans l’indécision, venez nous rejoindre !
Ce projet est librement ouvert à quiconque sans engagement d’assiduité mais avec celui de participer au processus à sa manière propre. Il se poursuivra à des dates irrégulières dans des lieux clos ou dans la nature. Quiconque peut venir rejoindre ce projet à tout moment, ne fût-ce que pour la performance finale.
15/06. Performance à Back to the Trees. Comptes rendus de Christine Dorion et de Stefan Neuwirth.
21/02. Lignes improvisées.
Nous avons creusé la thématique de la musicalité en danse par l’expérimentation. Les séances ont eu lieu tous les mercredis soir à 20h du 27 septembre au 13 décembre sauf le 1er et le 8 novembre.
Après avoir mené un cours de danse improvisée pendant toute l’année 2022, je propose un processus de création basé sur l’improvisation qui aboutira à une performance à Back to the Trees dans la forêt de Saint-Vit le 1er juillet 2023 à 19h. Il consiste à poursuivre la recherche sur l’improvisation en accordant une place à la musique et aux sons, humains et entonnés par la forêt, à accueillir nos recherches individuelles dans un processus collectif en mettant l’altérité au centre, à apprendre à se connaître et à connaître les autres. Ma piste reste celle du dépouillement pour dégager les éléments de la danse en gardant à l’esprit que les rayons du soleil, les gouttes de pluie, un battement d’aile, l’élancement d’un arbre sont nos maîtres dans le travail de notre incarnation.
Ce projet est librement ouvert à quiconque sans engagement d’assiduité mais avec celui de participer au processus à sa manière propre. Il se poursuivra à des dates irrégulières dans des lieux clos ou dans la nature.
Étapes :
Voici les archives du cours (en cliquant sur un sujet vous accédez au compte rendu de la séance avec un lien vers les notes préparatoires) :
Archivio, raccolto in 75 giorni dal 2 settembre al 15 novembre 2019